L'emprise des droits intellectuels sur le monde vivant
Compl. Titre  Conférences-débats organisées par le groupe Sciences en question à l'Inra de Clermont-Ferrand le 15 avril 2013, et à l'Inra de Versailles-Grignon le 25 avril 2013
Auteurs   Hermitte, Marie-Angèle (Auteur)
Edition  Quae : Versaille , impr. 2016
Collation   1 vol. (146 p.)
Format   19 cm
indice Dewey   344.046
ISBN   978-2-7592-2457-9
Langue d'édition   français
Sujets   Droit et biologie
Catégories   L'homme dans la société
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Médiathèque centre ville 4000000017245 344.046 HERAdulte / Centrale / AdulteDisponible à Médiathèque centre ville
Résumé : En 2016, trouver un équilibre entre ce qui est brevetable et ce qui ne l'est pas semble devenu vain : les partisans du brevet ont gagné une guerre commencée dans les années 1960. Mais la brevetabilité du vivant soulève encore les passions et porte à la discussion. Pionnière et experte de ces sujets depuis de nombreuses années, Marie-Angèle Hermitte pose ici la question qui fâche : où sont les gouvernants ? Dans ce petit ouvrage, elle nous expose les grandes évolutions des droits intellectuels dans nos sociétés. Elle nous montre combien l'accaparement des dispositifs juridiques par les acteurs industriels est un processus ancien, mené tantôt au grand jour, tantôt de façon subreptice. Le droit des brevets a toujours cherché à étendre son empire, substantiel et géographique. Les brevets sur le "vivant" sont longtemps restés au niveau des méthodes et des dispositifs. Dès la fin des années 1970, sous la pression constante des industriels de la chimie, les micro-organismes passent sous l'emprise de la brevetabilité, surprenant presque les pouvoirs publics nationaux et européens. L'auteure examine quelle a été la stratégie des industriels, des offices de brevets et des pouvoirs publics pendant cette période. Elle nous montre combien la généralisation de la brevetabilité du vivant a provoqué chez certains agriculteurs, philosophes, juristes, scientifiques, ou dans l'opinion publique, des sentiments mêlés de sidération et de rejet.