Jamaica Jamaica !
Compl. Titre  album de l'exposition "Jamaica Jamaica !" présentée à la Philharmonie de Paris du 4 avril au 13 août 2017
Edition  la Découverte : Paris , DL 2017
Collation   1 vol. (n. p.)
Illustration   ill. en coul. ; couv. ill. en coul.
Format   23 cm
indice Dewey   780.89
ISBN   978-2-7071-9472-5
Langue d'édition   français
Sujets   Musique -- Jamaïque -- Histoire et critique -- Catalogues d'exposition
Catégories   Ouvrages sur la Musique
Arts
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Annexe CCFL 4000000024352 780 89 JAMAdulte / Annexe 1 / AdulteDisponible à Annexe CCFL
Résumé : Du 4 avril au 20 août 2017, la Philharmonie de Paris proposera une exposition consacrée à la musique jamaïcaine, depuis ses origines mélodiques et chorales jusqu'aux basses entêtantes des dancefloors. Faisant une large part aux inventions techniques avec lesquelles ces musiques se sont constituées et réunissant une grande collection de documents rares (images, films, objets, etc.), la présentation se démarque surtout par son approche à la fois historique et sociale de l'île. Ce livre d'une quarantaine de pages constitue la version "album" du catalogue de l'exposition. Au début des années 1950, les rares postes de radio captent les ondes prodigues en jazz et rythm & blues du voisin américain. L'arrivée des vinyles et du matériel adéquat pour les diffuser à une audience confinée permet l'éclosion des sound systems, où l'on se presse pour danser sur les derniers tubes importés. Ce n'est qu'au début des années 1960 qu'émerge le nouveau son, local, qu'attendaient les danseurs insatiables et le label Studio One tout juste créé. Principalement instrumental et idéalement syncopé, le ska enchante la première moitié des années 1960 avant de faire place au rocksteady, plus lent et chanté. Faisant les beaux jours des groupes vocaux et autres crooners, ce nouveau genre musical préfigure le reggae, plus politique que ses prédécesseurs et intimement lié au mouvement rastafari, dont la popularité s'étendra bien au-delà de la Caraïbe. Don Drummond, Duke Reid, Sugar Minott, The Wailers, Lee "Scratch" Perry, King Tubby, Vybz Kartel et quelques autres sont autant de jalons pour comprendre cette histoire musicale complexe qui prend aussi ses sources dans une spiritualité et une urbanité spécifiques. Hailé Sélassié et Marcus Garvey, figures tutélaires du panafricanisme et du mouvement rastafari fréquemment honorées par les paroliers, y sont évidemment convoqués. Au même titre que Kingston, véritable cluster de production musicale, mais aussi l'argot, le rapport à l'oralité, les codes vestimentaires ou encore l'iconographie de cette culture spécifiquement jamaïcaine. Cet album illustré offre un aperçu des multiples facettes de cette histoire relue au prisme des conflits postcoloniaux et des rencontres qui ont fait naître cette musique unique et universelle.