Notes : 'C'est Philip Roth qui a ouvert le feu et, depuis, la littérature américaine est pleine de juifs qui prennent un malin plasir à chambrer les juifs. (...) Bonjour la galéjade, sous la plume d'un caricaturiste qui observe le 'yiddishland' avec les lunettes de Groucho Marx. Ses personnages, on ne les oublie plus, même s'ils pédalent dans la choucroute en se payant de bonnes grosses névroses, tendance Woody Allen. (...) Gérald Shapiro n'a pas son pareil pour entremêler le macabre et le burlesque. Il (...) met en scène, d'une nouvelle à l'autre, les mêmes personnages gentiment foldingues, des artistes toqués, des mécènes constipés, des 'shmucks' ventripotents, des Candide de synagogue, des rabbins fous qui se canardent à coup d'oeuf dur pour régler leurs querelles théologiques. Comment dit-on 'funny' en yiddish ?'(A. Clavel, L'Express, n2583, 4 janvier 2001)